Les différentes thérapies brèves :

Les thérapies dites brèves sont des thérapies qui visent à faire disparaître les symptômes sur une durée relativement courte. Elles sont davantage orientées sur le « comment » et les solutions que sur le « pourquoi » et les causes (comme la psychanalyse).

La recherche du sens n’est pas le but premier d’une psychothérapie, la priorité est donnée à faire disparaître ou rendre supportable la souffrance.

La durée moyenne de la thérapie va dépendre du trouble, elle varie en général entre 7 et 15 séances étalées sur quelques semaines à un an.

Même après 40 ans d’existence les thérapies brèves sont toujours confrontées aux croyances erronées que si c’est bref, cela ne peut pas être efficace, que les thérapies brèves ne traite que le symptôme et non le problème et que celui-ci va réapparaître sous une autre forme, qu’une thérapie pour être efficace doit durer plusieurs années. Cette croyance qui est contredite tous les jours par les études comparant l’efficacité des différentes thérapies prend sa force dans le courant psychanalytique qui imprègne encore fortement notre société.

Les thérapies brèves permettent en quelques séances, l’obtention de résultats concrets et durables pour le client. Une de ces pratiques est certainement le traitement des traumatismes par l’EMDR .

Cette question du résultat est importante, dans les thérapies brèves le résultat est atteint quand le patient estime que son confort de vie est adapté à sa situation. Il s’agit de permettre au patient de vivre le mieux possible, en termes de souffrance et d’adaptation à sa situation.

L’accompagnement est centré sur ce que vit le patient au quotidien, dans le respect de sa vision de la situation. La façon de procéder à l’échange verbal, parfois proche d’une conversation de salon. Cela n’a rien d’anodin. L’accent mis sur l’expression concrète et contextualisée de la souffrance du patient, conduit ce dernier faire remonter à la mémoire le contexte situationnel, relationnel et émotionnel des situations qui l’ont amené à consulter. Le thérapeute va aider le patient à mobiliser ses ressources conscientes et inconsciente pour trouver ses propres solutions.

Les thérapies brèves sont nombreuses, celles que j’utilise principalement sont :

  • L’hypnose : Elle permet de mobiliser le pouvoir d’autoguérison de l’inconscient. Ces domaines d’application sont très vastes (angoisse, TOC, phobies, douleur, traumatisme etc.).
  • L’EMDR :  Principalement utilisé pour traiter les stress post-traumatiques. Cette technique associe une exposition à la situation difficile et des mouvements oculaires alternatifs, ce qui va entraine un changement dans le vécu émotionnel du sujet.
  • L’HTSMA (Hypnose, thérapie stratégique et mouvements alternatifs) : Cette approche intégrative, reprend les mouvements oculaires de l’EMDR en y associant l’hypnose et la thérapie stratégique . Ses applications sont beaucoup plus larges que l’EMDR.
  • Les thérapies comportementales et cognitives.
  • La Thérapie narrative : Cette approche est particulièrement bien adaptée pour les troubles de l’attachement.
  • La PNL ( Programmation Neurolinguistique).
  • Le modèle de Palo Alto : Son apport le plus spécifique est sans doute sa conception du paradoxe. C’est notre façon de faire pour résoudre notre problème qui le maintien. C’est ce qu’on appelle les « tentatives de solution » prenons comme exemple une pensée obsessionnelle, je vais tout faire pour la repousser et plus j’essaye de la repousser et plus elle m’envahit. Ma solution, repousser mes pensées envahissantes ne va faire qu’empirer le problème.
  • Le modèle d’Arezo développé par Sergio Nardone : Après une analyse détaillée du problème Nardone a élaboré des tâches spécifiques bien adaptés au troubles anxieux, aux troubles alimentaires et à la dépression.
  • L’approche solutionniste : Développée par Steve de Shazer , elle vise à faire émerger les ressources et les solutions misent en œuvre à bon escient par la personne, ce que l’on peut traduire par « une fois que vous savez ce qui marche, faites le plus ! et arrêter de faire ce qui ne marche pas ! ». L’objectif est centré sur ce qui est réalisable et peut être changé et non sur ce qui est inaccessible.
  • La thérapie familiale systémique : Elle prend en compte la façon dont les individus interagissent entre eux. La famille, le couple sont considérés comme des systèmes relationnels dont chaque membre participe au problème. Un changement approprié sur l’un des membres du système peut améliorer la situation.

Le déroulement de la 1ère séance:

Lors cette séance nous explorons ensemble le problème qui vous amène, les conséquences dans votre vie personnelle ou professionnelle ainsi que les solutions que vous avez peut-être essayées pour le résoudre. Nous abordons aussi les objectifs que vous souhaitez atteindre.

Ils vont être le fil conducteur de notre accompagnement qui peut prendre la forme d’un soutien ponctuel ou d’une thérapie. Celle-ci s’arrête quand vous estimez que vos objectifs sont réalisés.